Chaque semaine, un étudiant ou ancien étudiant nous parle de son année de césure !
Peux-tu présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Isaure, je vais avoir 30 ans cette année. J’ai fait un bac scientifique et à la suite de ça je ne savais pas trop vers quoi m’orienter et j’avais un dossier scolaire très nul, les études scientifiques n’étaient pas faites pour moi je crois.
J’ai fait une année de fac de sociologie avant de me réorienter vers un BTS assistante de manager et puis j’ai passé des concours pour SKEMA, une école de commerce à Nice, où je suis entrée en 2012.
Quand et pourquoi as-tu choisi de faire une année de césure ?
J’ai fait une année de césure parce qu’elle était obligatoire, on pouvait avoir des dérogations mais c’était le parcours « standard ». J’ai fait une année de césure entre mon année de Master 1 et de Master 2. Je trouvais ça chouette de pouvoir faire deux stages longs, qui allaient me permettre de gagner en expérience et de découvrir un peu plus en détail le monde de l’emploi !
Où as-tu fait ton année de césure et pourquoi ?
J’étais scolarisée à Nice, donc j’ai décidé de rester dans le coin. J’ai fait 2 stages dans 2 associations différentes. La première, c’était Initiative Terres d’Azur, qui est une association qui fait de l’accompagnement à la création d’entreprise. La seconde, c’était une association qui s’appelle Les Fleurs d’exception du Pays de Grasse qui est une association qui valorise les productions florales et végétales du Pays de Grasse !
Pour ces 2 associations j’ai fait principalement de la communication, c’était pas un domaine sur lequel j’avais beaucoup d’expertise, j’avais seulement quelques bases apprises en école. A la base, j’avais été recrutée plutôt pour de la gestion de projet mais je me suis vite rendue compte que c’était des associations qui avaient peu de choses en termes de communication ! J’ai décidé de m’y pencher et finalement c’est des sujets qui m’ont tout de suite passionnés. Ma mission de stage a assez vite bifurqué (dans les deux cas) ! Je trouvais ça intéressant d’accompagner une structure sur sa stratégie de communication de A à Z et la mise en place d’un plan d’action.
Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?
Que du positif, c’était vraiment très formateur. J’étais très autonome et j’ai pu développer plein de choses, pour moi c’était vraiment deux supers expériences parce que il y avait beaucoup de choses à faire et beaucoup de libertés dans la façon de les faire.
L’aspect le plus positif que ça m’a apporté c’est un peu spécial, mais à la fin de mes expériences, les deux structures que j’avais accompagnées n’avaient pas forcément les moyens d’embaucher quelqu’un pour gérer ce que je faisais, et n’avaient pas non plus envie de prendre des stagiaires à répétition pour gérer ça. Du coup elles m’ont proposé de me mettre à mon compte en freelance et de continuer à bosser pour elles ! J’ai créé ma boite à partir de ce moment-là et pendant ma dernière année d’étude, j’ai continué à faire ces missions là, puis j’ai développé petit à petit mon activité en communication avec d’autres missions. Ca a été vraiment un déclic, d’une activité que je n’aurais pas forcément développée, et aujourd’hui, je suis à temps plein dessus !
Raconte nous un moment qui t’a marqué dans l’année !
Durant le premier stage que j’ai fait, j’avais été chargée de l’organisation d’un événement qui avait pour but de faire rayonner l’association Initiative Terre d’Azur. L’événement s’appelait “Les pépites du Pays de Grasse” et l’objectif était de valoriser des entrepreneurs qui avaient été accompagnés par l’association au cours d’une soirée de remise de prix. Il y a eu beaucoup de retombées presse, ça a été vraiment un succès monstrueux ! Cette soirée reste un excellent souvenir pour moi car j’ai vu le résultat de tout mon travail concrétisé. C’était vraiment incroyable.
Des conseils pour un étudiant qui hésite à faire une année de césure ?
Je conseille à 100% de le faire. Dans mon cas j’avais choisi de faire des stages durant cette année et c’est hyper formateur, cela permet de se rendre compte de la réalité des métiers vers lesquels on se dirige, du travail qu’on a envie de faire. Ça permet de découvrir de nouveaux métiers, secteurs. Et puis c’est toujours valorisant sur un CV d’avoir des stages longs, ou d’avoir des expériences dont on peut parler durant des entretiens !