[CESURE] « Faire passer ce sentiment d’imposteur » : les années de césure de Coline

coline césure

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Chaque semaine, un étudiant ou ancien étudiant nous parle de son année de césure !


Hello, peux-tu te présenter en quelques mots !

Je m’appelle Coline, j’ai 24 ans, je suis en dernière année de master communication. Pour revenir rapidement sur mon parcours, j’ai fait un BTS Communication, une année de césure, un bachelor en communication puis une deuxième année de césure et j’ai embrayé sur mon master en communication.

Quand et pourquoi as-tu fait le choix de faire 2 années de césure ?

Ma première année de césure, c’était entre le BTS et le Bachelor. L’été, j’ai travaillé au MacDo, et on m’a proposé de devenir assistante de manager. Comme j’avais une super team, j’ai décidé de mettre mes études entre parenthèses et d’accepter ! Au bout d’un an, même si j’adorais mon équipe, beaucoup ont commencé à partir car beaucoup de turn over à MacDo, et puis gagner 800€ par mois, ça m’a remotivé pour continuer mes études !

Après ma troisième année, je me suis demandé si la communication était vraiment ce que je voulais, et s’il fallait que je fasse un master en communication, donc j’ai décidé de prendre une année de césure pour y réfléchir. C’était une décision prise à la dernière minute, j’étais un peu perdue.

J’ai fait de la photographie, j’ai créé mon book, j’ai testé pas mal de trucs qui me plaisaient. J’ai aussi bossé un peu en usine pour me faire des sous. Puis ensuite j’ai été prise dans une entreprise pour remplacer une femme en congé maternité, et cela marquait ma première vraie expérience de communication en tant que salariée dans une boîte.

Je suis restée en Bretagne. Mes deux années de césure n’étaient pas forcément des années pour voyager, mais plutôt pour réfléchir et me créer une expérience professionnelle !

Qu’est-ce que t’ont apporté ces expériences ?

Elles m’ont apporté de l’expérience professionnelle, ça m’a fait passer mon sentiment d’imposteur. J’ai appris que je pouvais manager, et que je pouvais démarcher, que j’étais une très bonne commerciale, chose que je ne savais pas !

Ça m’a aussi donné du temps pour découvrir des compétences plus personnelles comme la photographie.

Raconte-nous un moment qui t’a marqué

Le moment où j’ai commencé à faire de la photographie. J’allais en forêt, prendre des paysages. C’est le moment où je me suis dit : je fais ce que je veux de ma vie, et là qu’est-ce que j’aimerais en faire ? Est-ce que mon truc c’est de se lever tous les matins et d’aller faire des photos en forêt ? Je me suis dit : “Tout est possible dans la vie. Qu’importe ce que je veux faire, je peux le faire, mais il faut que je m’en donne les moyens !

Qu’en pensaient tes parents ?

Mes parents sont assez investis dans mes études, je n’ai fait que des écoles privées donc ils ont toujours été derrière moi. Ils n’étaient pas du tout d’accord, ils étaient inquiets, pendant toutes les années de césure que j’ai pu faire. C’est important d’en parler avec ses parents, pour qu’ils comprennent qu’on ne fait pas une année de césure pour rien faire, que toute expérience est bonne à prendre ! Une année de césure, c’est l’occasion de faire ce qu’on ne pourra pas faire plus tard !

Un conseil pour ceux qui hésitent ?

Je leur dirais de bien se préparer, de savoir s’entourer parce que parfois on a tendance à procrastiner, on pense que c’est confortable, qu’on n’a pas d’impératif, mais au bout d’un moment si on est pas bien entouré on peut vite déprimer seul….

Éclatez-vous en année de césure, c’est fait pour ça !

 

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