[ETRANGER] L’Erasmus de Serena en Islande : « Une des meilleures décisions que j’ai prise dans ma vie »

islande serena

Partager cet article

Hello Serena ! Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Serena, j’ai 21 ans, je viens de Lyon et je suis actuellement en première année de master en communication à l’EFAP.

Dans quel pays es-tu partie ? Pourquoi avoir choisi ce pays ?

Je suis partie en Islande, dans la petite ville d’Akureyri. Destination peu commune pour partir en Erasmus ! À chaque fois que je disais à quelqu’un que je partais vivre en Islande, il me répondait instinctivement : « mais qu’est-ce que tu vas faire là-bas? ». Eh bien, j’adore l’hiver, la neige et le froid : l’Islande me paraissait être la destination idéale ! Je voulais aussi aller dans un pays différent de la France, je voulais être dépaysée. Je rêvais aussi d’un peu d’aventure, et j’ai toujours rêver d’aller en Islande depuis que je suis petite pour observer les aurores boréales. Le choix de l’Islande a donc été une évidence pour moi !

Dans quel cadre étais-tu là-bas ?

J’y suis allée avec le programme Erasmus pour deux semestres. J’ai ensuite décidé d’y rester deux mois de plus pendant l’été pour travailler.

Où étais-tu logée ? Comment as-tu trouvé ce logement ?

J’ai eu beaucoup de chance car en tant qu’étudiante Erasmus, c’est la fac d’Akureyri qui s’occupait de nous donner nos logements ! Nous étions, tous les étudiants Erasmus, logés dans des « guesthouses » : auberge pour les touristes l’été, hébergements pour les étudiants étrangers pendant l’année. Nous étions donc tous séparés dans plusieurs immenses maisons, c’était un peu des colocations géantes, et c’était magique !

Tu as fait de belles rencontres ?

Oui ! Même des rencontres inoubliables et exceptionnelles. C’est un peu la magie d’Erasmus, on est tous dans le même bateau, on arrive seul dans un pays qu’on ne connait pas, dans une maison remplie de gens qu’on ne connait pas. Et pourtant, dès le premier jour, les liens entre nous se sont formés. Akureyri est une toute petite ville et donc nous étions seulement un quarantaine d’Erasmus : tout le monde se connaissait, on s’adorait tous, on était une grande famille. C’est un sentiment que seulement les gens qui l’ont vécu peuvent comprendre : ces gens totalement inconnus deviennent votre famille, et même après que chacun soit rentré chez soi, on reste toujours tous en contact !

Qu’est-ce que tu as préféré durant ton voyage ?

La découverte de ce pays magique qui a tant à offrir. Nous organisions des roadtrips environ une fois par mois et nous partions à la découverte de l’Islande, et ces moments-là étaient magiques. L’Islande est l’un des plus beaux pays du monde, c’est le seul endroit où des paysages ont réussi à me faire pleurer ! Je suis tombée amoureuse de ce pays. Dès que nous le pouvions, on louait une voiture et on partait sans réfléchir dans les terres Islandaises. Ces moments-là sont mes plus beaux souvenirs.

Quels ont été les principaux obstacles rencontrés, s’il y en a ?

Je pense que cela a été l’argent : l’Islande est l’un des pays les plus chers au monde, c’est compliqué de s’habituer aux prix des choses, notamment de la nourriture. J’ai travaillé toute l’année à côté de mes cours car j’ai très vite réalisé que la bourse que ma fac me donnait ne me suffirait pas pour vivre. Mais j’ai toujours travaillé à côté de mes études donc cela n’était pas un problème pour moi et j’ai adoré cette expérience. J’ai pu rencontrer plus de gens et avoir une expérience professionnelle à l’étranger, c’était génial : c’est aussi pour ça que, quand les cours ont fini, j’ai décidé de rester plus longtemps pour continuer de travailler dans ce pays.

A quoi ressemblait une journée type là-bas ?

Cela dépend si la journée se passe en été ou en hiver ! Mais généralement, je me levais le matin pour aller en cours, l’après-midi je faisais des courses ou des activités, et le soir nous nous retrouvions tous ensemble dans une maison ou dans un bar pour faire une soirée. J’étais très peu chez moi ! L’hiver néanmoins, les déplacements sont un peu plus difficiles à cause du froid et de la neige.

Qu’est-ce que ce voyage t’a apporté ?

Du bonheur, littéralement. Ce voyage a été une des meilleures décisions que j’ai prise dans ma vie. Ce n’était pas une décision facile à prendre de partir un an, mais c’était mon rêve depuis toute petite, alors j’ai foncé. J’ai fait des rencontres qui resteront à jamais gravées, et j’ai des souvenirs qui sont inoubliables. J’ai également énormément appris sur moi, j’ai réalisé que j’étais autonome et débrouillarde. J’ai pris beaucoup de recul sur la France et ses valeurs, et sur mon avenir. J’ai énormément appris sur moi, c’est une expérience qui change une vie.

Tu retiendras quoi de ce pays ? Tu le recommandes pour une expérience de ce type ?

Je retiendrais de ce pays les hivers longs et rudes, et les étés aux nuits infinies. Je retiendrais également les paysages, des paysages tellement magiques qu’ils m’ont fait pleurer, plus d’une fois. Je retiendrais la réalisation de mon rêve de petite fille qui était de voir les aurores boréales, et la première fois que j’ai levé les yeux aux ciels et que j’ai vu cette lumière verte dans le ciel.

Qu’est-ce que tu dirais à un étudiant qui hésite à partir ?

Il faut le faire ! Partir dans un pays étranger nous apporte tellement de choses, en terme de rencontres, d’apprentissage sur soi mais aussi en terme de découvertes. On découvre une nouvelle langue, une nouvelle culture, des nouvelles croyances qui nous font prendre du recul sur les nôtres. Je pense que c’est très important de voyager, cela nous rend ouvert d’esprit.

Il y a une anecdote rigolote que tu aimerais partager avec nous ?

Lors d’un roadtrip en plein hiver dans le Sud de l’Islande, on s’est retrouvé piégé dans une tempête. Il pleuvait et neigeait en même temps, mais surtout il faisait tellement froid ! Cela faisait deux jours que cela durait mais nous voulions continuer le roadtrip. Il y avait une cascade que nous voulions absolument voir, donc nous sommes sortis de la voiture pour braver la tempête : il y avait tellement de vent ! On ne voyait rien, nous étions trempés et nous avions tous très froid. Nous sommes rentrés en courant la voiture : et nous avions éclatés de rire en même temps. Nous étions épuisés, trempés, on voyait rien à 2 mètres devant nous mais c’était, je pense, l’un des moments les plus drôles de mon année : on ressemblait vraiment à pas grand chose à ce moment-là…

On dit souvent qu’un séjour à l’étranger déclenche le syndrome « Erasmus » : un syndrome qui donne envie de voyager à nouveau. Tu confirmes ?

Je confirme totalement ! Deux semaines après être rentrée définitivement en France, je repartais déjà pour la Sicile pour y passer deux semaines… J’ai très mal vécu mon retour, je voulais tout le temps bouger, aller de partout. J’espère pouvoir repartir très bientôt pour une longue période. 6 mois après mon retour, il m’arrive encore de pleurer quelques fois quand je pense à cette année !

Si des étudiants souhaitent échanger avec toi et te poser des questions, où peuvent-ils te joindre ?

Ils peuvent me joindre sur mon facebook : Serena Zago ou mon instagram . Je serais ravie de répondre à leurs questions !

Que penses-tu du site Capitaine Study ?

J’adore ce concept ! C’est génial de pouvoir laisser son avis sur une école et de voir les avis des étudiants quand on en cherche une. Bravo la team Capitaine Study !


Tu hésites encore à partir ? Va vite lire notre article « 5 bonnes raisons de faire un stage ou tes études à l’étranger » !

Toi aussi tu veux témoigner sur ton expérience à l’étranger ? Remplis ce questionnaire !

Les derniers articles postés 👇🏻

Ce site internet utilise des cookies. Les cookies se souviennent de vous et permettent de vous fournir une meilleure expérience en ligne. En savoir plus.