La rentrée à l’université, c’est un moment à la fois excitant et stressant. Après avoir décroché ta place dans le supérieur, une nouvelle aventure commence… et forcément, tu veux bien faire. Mais entre l’envie de tout réussir et la peur de se louper, il est facile de commettre quelques erreurs dès le premier jour. Pas de panique : le Capitaine te dévoile les 5 pièges à éviter pour aborder sereinement ta rentrée universitaire.
Négliger les démarches administratives
C’est l’une des erreurs les plus fréquentes commises par les étudiants. Entre l’inscription administrative, la CVEC, le dossier de bourse, la demande de logement ou encore l’inscription pédagogique aux cours, les démarches sont nombreuses et contraignantes. Beaucoup d’étudiant(e)s pensent pouvoir tout gérer à la dernière minute jusqu’à ce qu’il soit trop tard.
Résultat des courses : une rentrée retardée, voire une impossibilité d’accéder aux cours ou aux examens. Le Capitaine te conseille d’anticiper dès juillet-août, consulte régulièrement ton ENT ou les mails de ton université, et garde une checklist à jour. N’hésite pas à appeler le service scolarité ou à te rendre sur place si besoin.
Sous-estimer l’importance des premiers cours
La rentrée universitaire, ce n’est pas une « semaine d’intégration » où rien ne compte. Bien au contraire : les premiers cours sont souvent décisifs. C’est là que les enseignant(e)s présentent leur programme, leurs attentes, les modalités d’évaluation, les textes à lire, les travaux à rendre. Manquer ces séances, c’est prendre du retard dès le départ et se priver d’informations clés.
Pour éviter ça, le Capitaine te conseille d’être présent(e) dès le premier jour, même si tu n’as pas encore tous les détails de ton emploi du temps. Apporte de quoi noter, repère tes salles à l’avance, et commence à t’imprégner du rythme universitaire.
Rester isolé(e) socialement
À l’université, tu es bien plus autonome qu’au lycée. Personne ne te prendra par la main. Si tu ne fais pas l’effort d’aller vers les autres, tu risques de te retrouver seul(e), sans groupe de travail, sans échanges d’infos, sans soutien. Or, les relations entre étudiant(e)s jouent un rôle crucial pour réussir : elles permettent d’échanger les cours, de se motiver, de s’entraider pendant les périodes de stress.
Ose parler à tes camarades de TD ou d’amphi, rejoins les groupes WhatsApp, participe aux événements organisés par les associations étudiantes ou le BDE. Même un simple « salut, tu sais ce qu’on doit faire pour le prochain cours ? » peut ouvrir une porte. Tu peux croire le Capitaine à ce niveau-là.
Penser pouvoir tout gérer sans méthode
La liberté offerte par l’université peut vite se transformer en piège. Il n’y a plus de profs pour te rappeler les échéances, plus de devoirs surveillés chaque semaine. Beaucoup d’étudiant(e)s se disent qu’ils (elles) auront « le temps plus tard » et finissent par crouler sous les révisions à l’approche des partiels. Sans méthode, l’université devient une course de fond épuisante.
Tu dois mettre en place une organisation personnelle dès les premières semaines. Pour te faciliter la tâche, le Capitaine te recommande d’utiliser un agenda papier ou numérique pour noter tes échéances. Utilise-le pour bloquer des créneaux réguliers de travail personnel et fais des fiches de révision au fur et à mesure de l’année.
Ignorer les ressources mises à disposition
Les universités disposent de nombreux services d’aide, mais trop peu d’étudiant(e)s les connaissent ou osent y avoir recours. Bibliothèques universitaires, tutorats entre pairs, aides psychologiques ou sociales, dispositifs de soutien pour les étudiants en situation de handicap, plateformes de cours en ligne, bureaux des relations internationales. Toutes ces ressources peuvent vraiment faire la différence, notamment en cas de difficulté ou de découragement.
Renseigne-toi activement dès la rentrée : visite la bibliothèque, demande s’il existe un tutorat dans ta matière, consulte le site de ton UFR pour connaître les contacts utiles. Ne reste pas seul(e) face à tes problèmes. Voilà le conseil du Capitaine.
Foire aux questions – Bien débuter son année à l’université
Comment savoir si je suis vraiment fait(e) pour les études universitaires ?
Beaucoup doutent au début, et c’est normal. La fac demande de l’autonomie, de la curiosité et de la régularité. Pose-toi les bonnes questions : est-ce que le sujet m’intéresse ? Est-ce que j’arrive à m’organiser seul(e) ? Est-ce que j’ai besoin d’aide ? L’important n’est pas d’être parfait, mais de rester à l’écoute de soi et de demander du soutien si besoin.
Que faire si je me perds sur le campus ou ne trouve pas une salle ?
Pas de panique : les premières semaines, tout le monde est un peu perdu. N’hésite pas à demander ton chemin à un·e autre étudiant·e, au personnel d’accueil ou à un enseignant. Télécharge le plan du campus sur le site de ta fac ou prends-le en photo s’il est affiché. Mieux vaut arriver avec 10 minutes d’avance au début pour te repérer tranquillement.
J’ai peur d’échouer dès le début. Comment gérer cette angoisse ?
La peur de l’échec est fréquente en début d’année. Essaie de relativiser : ce n’est pas un contrôle continu comme au lycée. L’important, c’est de progresser. Fixe-toi des objectifs atteignables (assister à tous les cours la première semaine, relire ses notes, parler à un camarade…). Et rappelle-toi que l’université, ce n’est pas une course, mais un chemin personnel.
Est-ce qu’il est grave de ne pas comprendre un cours dès la première séance ?
Pas du tout. Certains cours sont techniques ou rapides au départ. Reprends tes notes tranquillement chez toi, pose des questions, et échange avec d’autres étudiant·es. Tu peux aussi consulter des ressources en ligne (vidéos, fiches, forums) ou demander s’il existe un tutorat. Ce n’est pas parce qu’on rate une séance qu’on rate son année !
Comment gérer les premières semaines si je travaille en parallèle ?
Si tu as un job étudiant, organise-toi dès le départ : demande tes horaires tôt, bloque des temps fixes pour les cours et les devoirs. N’hésite pas à parler à tes enseignant(e)s si tu anticipes des absences ou des difficultés. Ils apprécient les étudiant(e)s responsables. Et si la charge est trop lourde, vois s’il est possible d’aménager ton contrat de travail.