Les soft skills que tu développes sans t’en rendre compte en étant étudiant

Soft skills étudiant

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On parle de plus en plus des soft skills, ces compétences humaines qui font souvent la différence là où les diplômes ne suffisent plus. En entretien, elles peuvent faire pencher la balance, surtout quand les hard skills sont équivalents. Et bonne nouvelle : en tant qu’étudiant, tu développes ces qualités bien plus souvent que tu ne le penses. Tu en doutes ? Le Capitaine est là pour te le prouver.

Qu’est-ce qu’une soft skill ?

Une soft skill est une compétence qui est reliée à une qualité humaine, au savoir-être et au comportement envers les autres. Contrairement aux hard skills, qui sont des compétences techniques, les soft skills renvoient à l’humain. Elles sont catégorisées de différentes façons, mais reprennent cette structure :

  • Compétences personnelles
  • Compétences de communication
  • Compétences de réflexion
  • Éthique professionnelle
  • Compétences relationnelles
  • Compétences en leadership

En lisant cette liste, tu dois te dire que tu n‘en as pas (encore) acquis. Détrompe-toi. Le milieu des études t’oblige à être constamment en groupe, duo, en exposé oral, etc. Une soft skill s‘obtient grâce à des mises en situation. On ne les apprend pas en théorie, on les vit au quotidien. C’est pour ça que tu parviens à les assimiler sans t’en rendre compte.

Ces soft skills que tu développes sans t’en rendre compte pendant tes études

Tu ne t’en rends peut-être pas compte, mais la vie étudiante est une véritable école de compétences humaines. Chaque situation que tu vis, aussi banale soit-elle, t’amène à développer des soft skills essentielles. Quand tu travailles en groupe pour un exposé, tu apprends la collaboration et la gestion des conflits. Faire avancer un projet à plusieurs, répartir les tâches, respecter les délais… autant d’éléments qui renforcent ton esprit d’équipe et ton sens de l’organisation.

Rédiger un mail à un professeur t’oblige à soigner ta communication écrite et ton professionnalisme. Ce que tu écris aujourd’hui dans un cadre académique, tu l’écriras demain à des collègues, à des clients ou à des partenaires. Planifier tes révisions, respecter des deadlines, équilibrer cours et vie perso ? Tu développes sans le savoir ta gestion du temps, ton autonomie et ta résilience face au stress.

Même prendre la parole en cours ou mener un exposé oral te pousse à travailler ta confiance en toi et ta prise de parole en public, des atouts majeurs dans presque tous les métiers. En résumé, étudier, ce n’est pas seulement acquérir des connaissances théoriques : c’est aussi t’entraîner chaque jour à des compétences humaines qui te suivront toute ta vie.

Pourquoi ces compétences sont précieuses pour ton avenir pro ?

Quand tu arrives dans la vie professionnelle, tes seuls repères sont tes expériences académiques et professionnelles (stage, bénévolat, service civique, alternance, si tu en as fait). Ça ne te laisse pas beaucoup de choses, mais c’est déjà mieux que rien. Car, oui, tu finis par développer des compétences grâce aux projets que tu as menés lors de tes études. Même quand tu n’en as pas eu, ce seront tes qualités humaines qui prendront le dessus.

Soyons honnêtes : quand on candidate à un poste, tous les candidats sont sensés avoir les mêmes hard skills. Ça va de soi. La différence réside donc dans les soft skills. Ton comportement, ta personnalité… C’est ça que les RH chercheront à déterminer. Quand on hésite entre deux candidats, on préférera celui qui a montré une meilleure attitude que l’autre. Attention on ne te demande pas d’être le candidat parfait : il n’existe pas. Par contre, rien ne t’empêche de montrer que tu corresponds au poste, grâce à ces soft skills.

Comment mettre en avant tes soft skills sur un CV ou en entretien ?

Mais, comment faire pour les mettre en avant sans être prétentieux ? C’est là toute la subtilité que le Capitaine démêle. Car, oui, il ne suffit pas de dire que tu es doué en communication pour l’acter. Un recruteur cherchera tout de suite à le prouver. On pourra te mettre en situation, te demander comment tu reçois le problème. Autant ne pas mentir, le Capitaine tient à le souligner. Ne parle seulement que de tes forces, et ne pas t’en créer de fausses.

D’abord, au sein de ton CV, tu peux les inscrire dans une petite case, sur la colonne de gauche. Mets le sous-titre « Soft Skills » et écris-les sous forme de liste. Comme ça, le recruteur pourra plus facilement les trouver et avoir une meilleure idée de qui tu es en tant que candidat. Pense bien à être synthétique. Il ne s’agit pas seulement de tout dire, mais de montrer l’essentiel. Ce qui te met en avant et ce qui te permettra de te distinguer des autres candidats.

Quant à l’entretien, il est difficile de parler de soi. C’est un exercice oral très codé, qui te demande d’être actif, seulement lorsqu’on te donne la parole. Hors cas exceptionnel, c’est le recruteur qui te donnera l’opportunité de te présenter. Étant donné que le temps est limité, tu dois savoir quoi dire et surtout à quel moment. Inutile de parler de ton charisme si on te demande quel est ton parcours d’étude. C’est à toi de maîtriser tes mots et les moments où tu les prononces.

Foire aux questions – Soft Skills et vie étudiante

Est-ce que les soft skills peuvent compenser un manque d’expérience professionnelle ?
Oui, surtout en début de carrière. Quand tu n’as pas encore accumulé de stages ou de jobs, les recruteurs s’appuient sur ta personnalité et tes compétences comportementales. Une bonne communication, une forte motivation ou une capacité d’adaptation peuvent parfois faire la différence face à un CV plus fourni.

Peut-on évaluer objectivement ses soft skills ?
Il existe des tests en ligne (MBTI, test DISC, etc.), mais l’idéal reste de demander des retours à tes encadrants, camarades ou responsables de stage. Leur feedback sur ta façon de collaborer, de t’exprimer ou de réagir aux imprévus te donnera un regard extérieur plus fiable que ton auto-évaluation.

Quels sont les soft skills les plus recherchés chez les jeunes diplômés ?
Les plus valorisées actuellement sont : la communication interpersonnelle, la résolution de problèmes, l’esprit d’initiative, la gestion du stress et la capacité à apprendre. Les recruteurs apprécient aussi les profils capables de travailler en autonomie tout en restant collaboratifs.

Comment développer ses soft skills sans expérience de travail ?
Tu peux t’engager dans des associations, participer à des projets étudiants, organiser des événements ou faire du bénévolat. Ce sont d’excellents moyens d’apprendre à travailler en groupe, gérer un planning, t’exprimer à l’oral ou faire face à l’imprévu… tout en enrichissant ton CV.

Faut-il adapter ses soft skills selon le poste visé ?
Oui. Mieux vaut mettre en avant les soft skills qui correspondent aux attentes du poste. Par exemple, pour un emploi dans la relation client, on attendra de toi une bonne écoute et une communication fluide. Pour un poste en gestion de projet, ce sera l’organisation, la réactivité et le leadership.

Est-ce que les soft skills peuvent évoluer avec le temps ?
Absolument. Les soft skills se forgent avec les expériences de vie, professionnelles ou non. Elles s’enrichissent, se précisent, ou se réorientent selon les contextes. Par exemple, ta gestion du stress s’améliorera avec l’habitude des échéances ou des oraux, tout comme ton sens du leadership avec des projets concrets.

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