Partir à l’étranger, ça fait rêver… mais ça coûte aussi un certain prix. Même avec des aides ou le soutien de ta famille, le budget peut vite devenir serré. Travailler sur place peut alors faire toute la différence : tu gagnes en autonomie, tu pratiques la langue et tu t’immerges pleinement dans la culture locale. Mais comment s’y prendre ? Quels sont tes droits en tant qu’étudiant étranger ? Le Capitaine te dit tout dans cet article pour t’aider à trouver un job à l’étranger en toute sérénité.
Quels sont les documents nécessaires pour travailler à l’étranger ?
Avant même de prendre tes billets d’avion, sache que trouver un travail à l’étranger n’est pas une mince affaire. Trouver un emploi à l’étranger peut être un vrai défi, surtout hors Europe. Mais avec les bons réflexes, c’est loin d’être mission impossible. Pour t’accompagner dans ces démarches, le Capitaine est là. Il a sillonné les mers plusieurs fois, donc il sait comment s’y prendre pour trouver un job à l’étranger.
Travailler dans l’Union Européenne
Si tu es un(e) ressortissant(e) européen, tu as de la chance : tu n’as pas besoin de visa. Effectivement, les ressortissants européens peuvent librement circuler et travailler dans la zone européenne. Il va de soi que, selon le profil et le job, tu devras attester de tes compétences professionnelles (ça ne s’applique que si le job est très exigeant). Si tu es encore étudiant(e), il y a peu de chances qu’on te fasse passer ces tests (quoique… reste aux aguets).
En plus de ça, si tu es européen(ne), tu peux très bien aller vivre dans le pays où tu souhaites travailler. Vérifie tout de même auprès de l’ambassade. Elle saura mieux te guider selon ton profil et la nature de ton déplacement. Mais, dans l’ensemble, travailler dans l’Union Européenne se relève être une tâche relativement aisée.
Travailler hors Union Européenne
Envie de changer d’horizon, voire de continent ? Le reste du monde peut t’accueillir, avec plus de réserve. Si l’Europe offre un cadre qui facile les flux, aller hors de l’union est plus complexe, surtout si on parle de travail. Chaque pays a ses propres lois et types de visas, souvent limités à certaines activités précises. Le problème se situe donc autour des délais administratifs et des restrictions émises par les pays.
Aussi, pense bien à déterminer les raisons de ton déplacement. Le visa étudiant peut tout aussi bien être une option idéale, à moins qu’un visa de travail ne te soit exigé. C’est là un véritable casse-tête, donc tu dois te préparer à choisir le pays dans lequel tu veux te rendre. Il faudra ensuite te renseigner précisément sur le visa adapté. Dans le cas où tu le fais grâce à ton école, n’hésite pas à te tourner vers eux pour faciliter les démarches administratives.
Comment candidater à un emploi à l’étranger ?
Tu seras agréablement surpris(e) ou déçu(e), mais pour embaucher une personne, il n’y a pas trente-six solutions : un CV et une lettre de motivation. Un classique. Par contre, travailler à l’étranger requiert parfois quelques éléments supplémentaires, au-delà du bon visa. Déjà, la première chose à faire, c’est de savoir quelle langue tu dois utiliser. À moins que tu ne sois dans un pays francophone, le français ne sera pas la langue que tu utiliseras lors de ce travail.
Anglais, espagnol, italien, chinois, portugais. Ton multilinguisme n’est pas qu’un avantage, mais une arme pour survivre. Aussi, pense à adapter ton CV et tes lettres de motivation dans la langue adéquate. Pense aussi à passer un test de langue reconnu. Ce n’est pas tout le temps obligatoire, mais très recommandé. Ça prouve aux employeurs que tu as le niveau pour travailler et communiquer avec les autres.
Une fois que tu as tous les documents nécessaires, il te suffit de soumettre ta candidature comme les autres. La sélection se fera donc selon la qualité des profils et l’entretien d’embauche. Si tu es embauché(e), il te restera plus qu’à te mettre au travail. Dans le cas contraire, continue de postuler. C’est comme ça qu’on obtient un travail : pas par chance, mais par persévérance.
Foire aux questions – Droits et conditions de travail à l’étranger
Ai-je les mêmes droits qu’un salarié local ?
En principe, oui. Une fois embauché(e), tu bénéficies des droits du travail du pays où tu travailles : salaire minimum local, temps de travail réglementé, congés, assurance en cas d’accident… Informe-toi bien sur la législation du pays, car elle peut varier énormément d’un endroit à l’autre.
Dois-je signer un contrat de travail ?
Toujours. Même pour un job étudiant, un contrat écrit est indispensable. Il précise ton poste, tes horaires, ta rémunération et les conditions de travail. Évite les jobs « au noir » qui ne te protègent pas en cas de litige ou d’accident.
Suis-je couvert(e) en cas d’accident ou de problème de santé ?
Si tu travailles légalement, ton employeur cotise souvent à une assurance professionnelle locale. Pour plus de sécurité, pense aussi à prendre une assurance santé internationale ou à vérifier les accords entre ton pays et celui d’accueil (notamment en Europe avec la CEAM).
Ai-je le droit de cumuler études et emploi ?
Cela dépend du type de visa et du pays. Certains États fixent un nombre maximal d’heures par semaine pour les étudiants (ex : 20h au Canada ou au Royaume-Uni). Le non-respect de cette limite peut entraîner des sanctions ou un retrait de visa. Renseigne-toi toujours en amont.
En cas d’abus ou de litige avec mon employeur, que faire ?
Tourne-toi vers les syndicats locaux, les bureaux du travail ou les associations d’aide aux travailleurs étrangers. En Europe, des services d’information comme EURES peuvent aussi t’aiguiller. Ne reste jamais seul(e) face à une situation injuste.
Dois-je déclarer mes revenus à mon retour en France ?
Oui, dans certains cas. Si tu restes rattaché(e) fiscalement à la France, tu dois mentionner tes revenus perçus à l’étranger dans ta déclaration. Renseigne-toi auprès du site des impôts ou d’un conseiller pour ne rien oublier.