[ALUMNI] De ses études à l’ISCPA Toulouse au métier de journaliste sportif : le parcours de Bastien !

Bastien, journaliste sportif

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Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Bastien Rodrigues, je suis né à Toulouse en 2000 et j’ai toujours vécu à Toulouse ! Je suis passionné de sport depuis toujours. Il y a deux ans, après avoir suivi des études à l’ISCPA Toulouse,  j’ai quitté ma ville pour rejoindre le service sport du quotidien l’Indépendant à Narbonne, en tant que journaliste sportif !

Comment et pourquoi as-tu intégré l'ISCPA Toulouse ?

Je savais que je voulais faire du journalisme et je recherchais une école à intégrer directement après le bac. Je voulais rester sur Toulouse car, selon moi, c’était et ce sera toujours la meilleure ville pour passer ses études supérieures 😅

Je suis tombé sur l’ISCPA lors d’un salon d’orientation. L’ISCPA m’a convaincu car c’était l’une des seules écoles de journalisme que je pouvais intégrer directement en post-bac. Je ne me sentais pas de faire deux années à la fac avant d’atteindre une école de journalisme. J’ai passé le concours de l’ISCPA très tôt, au mois de janvier de ma terminale. Je venais tout juste d’avoir 18 ans ! J’ai même abandonné Parcoursup à l’époque, c’était risqué, mais je ne me voyais pas ailleurs. D’ailleurs, j’étais en filière scientifique au lycée. Pour faire du journalisme, il n’y a pas vraiment de parcours type.

J’ai suivi le Bachelor Journalisme en 3 ans de l’ISCPA Toulouse. À la suite de celui-ci, je souhaitais rentrer rapidement dans la vie active, j’avais déjà touché au journalisme grâce à mes précédentes expériences, donc je voulais vraiment me professionnaliser. En journalisme, il faut forcément avoir des bases, et l’ISCPA me les a transmises durant ces trois années. À la fin de mon stage de fin d’études, le média dans lequel j’étais m’a proposé un CDD puis un CDI ! Tout s’est bien déroulé pour moi, j’ai eu un peu de chance et une belle opportunité.

💡 L’ISCPA est une école de journalisme, communication et production présente à Paris, Lyon et Toulouse qui forme les étudiants du Bac au Bac+5.

👉🏻 Si tu veux en savoir plus sur les études à Toulouse, tu peux consulter notre page dédiée.

Comment as-tu su que le journalisme sportif était fait pour toi ?

En classe de 3ème, j’avais fait un stage à Télé Toulouse, une chaîne de télévision locale toulousaine, qui a aujourd’hui disparu. J’étais auprès de journalistes qui sont maintenant sur de grosses chaînes. J’ai passé seulement une semaine avec eux, et ça a confirmé mon envie de devenir journaliste sportif.

Un jour, j’ai rencontré Jérôme Cazalboux, un ancien joueur du Stade Toulousain, consultant pour France Télévision, et maintenant directeur sportif du Stade Toulousain. J’ai eu la chance de passer quelques matchs à ses côtés quand il était consultant pour France Télévision, là encore ça m’a conforté dans mon idée de faire ce métier.

Pendant mes études à l’ISCPA, j’avais un stage obligatoire chaque année : 2 mois, 4 mois puis 5 mois. J’ai toujours fait mes stages dans des rédactions sportives, c’était un parti pris car c’était mon objectif professionnel.

Peux-tu nous en dire un peu plus sur ton poste actuel ?

Je suis journaliste sportif au service sport du magazine l’Indépendant, un journal quotidien régional français. L’Indépendant, c’est 3 éditions dans 2 départements : L’Aude autour de Carcassonne et Narbonne et les Pyrénées-Orientales autour de Perpignan. Je suis basé dans l’Aude, dans un service sport qui suit toute l’actualité du département. 

De ses études à l’ISCPA Toulouse au métier de journaliste sportif : le parcours de Bastien !

Mon métier, c’est de suivre et de rapporter toute l’actualité et l’information liée aux équipes sportives. Je m’occupe plus particulièrement du suivi du Racing Club Narbonnais, l’équipe de rugby de Narbonne, mais aussi des clubs amateurs.   

Il n’y a pas vraiment de journée type, car le métier de journaliste, c’est toujours bouger et avoir des missions différentes ! Mais généralement, les semaines s’organisent de cette manière : 

  • en début de semaine : on regarde quels sont les prochains matchs de la semaine et on organise notre programme en fonction.
  • en milieu de semaine : on organise les pages du journal qui vont paraître dans les jours prochains (c’est un travail qu’on appelle la maquette), on s’occupe aussi des sujets magazines, un peu plus froids.
  • en fin de semaine : on est sur les matchs ! On va voir les équipes qui jouent le week-end et on prépare nos comptes-rendus des matchs. C’est ma partie préférée du travail, étant un grand fan de rugby depuis toujours, travailler devant les matchs, ça me permet de lier ma passion et mon travail. 

Nous sommes trois dans mon service, et nous travaillons régulièrement avec des correspondants dans tout le département.

Peux-tu nous citer un logiciel que tu utilises quotidiennement dans ton travail ?

Millenium, un logiciel de maquette que beaucoup de médias utilisent. Il nous permet de monter les pages, que ce soit pour le journal papier ou le journal numérique.

Quels seraient tes conseils pour trouver un stage dans le journalisme sportif ?

Quand on pense journalisme sportif, on pense tout de suite aux médias dédiés au sport : L’Équipe, Midi Olympique, Bein Sports… Mais en fait, chaque média, qu’il soit local, national ou même international, a une section sport. Ça ouvre donc beaucoup d’opportunités.

De mon expérience et de toutes les personnes que je connais, trouver un stage dans le journalisme sportif n’a jamais été compliqué. Il ne faut pas lâcher, c’est sûr, mais surtout il ne faut pas se dire qu’il n’y a pas de postes dans le journalisme sportif, car c’est faux, et les stagiaires y sont très bien vus.

As-tu une anecdote qui t'a marquée à nous raconter ?

Je n’ai pas une anecdote en particulier, mais le simple fait de pouvoir interviewer des joueurs que je regardais à la télé, des joueurs que j’ai toujours admirés depuis tout petit, c’est forcément impressionnant ! Quand on est jeune et qu’on commence, pouvoir être tout de suite proche du quotidien des sportifs professionnels, c’est une vraie chance.

Quelles sont, selon toi, les qualités indispensables pour être un bon journaliste sportif ?

Tout d’abord, de la curiosité (même si on l’entend un peu partout, c’est particulièrement vrai dans le métier de journaliste, où il faut aller chercher beaucoup d’infos). Et, un bon sens  du relationnel, il ne faut pas avoir peur d’aller au contact directement, faire des interviews, creuser…

Comment et où te vois-tu dans 10 ans ?

Aujourd’hui, je suis très bien où je suis. Être en CDI à 23 ans, c’est énorme, et je me trouve très chanceux depuis que j’ai signé ce contrat. Après, j’ai toujours eu un rêve : toucher à la télé ! Je me verrais bien sur ce support là. Peut-être que dans 10 ans, j’aurais changé de média et de ville mais pour l’instant, je pense rester ici le plus longtemps possible 

Quel a été le rôle de l'ISCPA dans ton parcours professionnel ?

Dans la recherche de stages, l’ISCPA ne nous apporte pas nos stages sur un plateau mais attention : ce n’est pas du tout négatif ! L’ISCPA, c’est une école très professionnalisante, ils ont l’optique de se dire que c’est aux étudiants de chercher leur stage directement. Au début, ça fait peur, on a l’impression d’être lâchés dans une nature inconnue. Mais en fait, c’est exactement ce qu’il faut faire ! Ça nous pousse à nous présenter aux médias, à aller chercher nous-mêmes des opportunités, et ne pas recevoir des stages sur un plateau d’argent, et ça, c’est vachement bien !

Recommanderais-tu l'ISCPA à de futurs étudiants en journalisme ?

Bien sûr ! Si j’en suis là aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à l’école. On passe trois ans à travailler sur tous les supports possibles dans le journalisme : radio, presse écrite, web, télé… Il faut avoir en tête que le journal papier comme les anciennes générations le connaissent va disparaître d’ici quelques années, il faut donc qu’on soit prêt à travailler sur les autres  supports, et l’ISCPA nous y prépare.

Moi, je me suis clairement régalé pendant mes 3 ans à l’ISCPA ! Ce sont des études prenantes, parce qu’on travaille, pour certains, sur le métier de nos rêves, dont on a envie depuis longtemps… Apprendre aux côtés de journalistes qui nous enseignent tout ce qu’ils ont appris, c’est génial à vivre.

Personnellement, je ne voulais surtout pas de cours magistraux assis 3 heures sur une chaise. À l’ISCPA, on bouge, on fait des reportages, on a du matériel, un studio radio… Ce sont des cours qui retiennent toute notre attention !

Si des étudiants souhaitent te contacter, où peuvent-ils le faire ?

Ils peuvent le faire via les réseaux sociaux, que ce soit Linkedin, Facebook, Twitter.

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