Hello Louise ! Pourrais-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Louise Beschizza, j’ai bientôt 21 ans et je suis en deuxième année de Bachelor Journalisme à l’ISCPA Paris. Je suis passionnée depuis des années par le journalisme. Après avoir obtenu mon bac en 2020, j’ai commencé mon parcours scolaire par une première année de classe préparatoire littéraire. Puis, j’ai décidé de me tourner vers une école de journalisme afin d’apprendre rapidement sur le terrain !
Pourquoi avoir choisi l’ISCPA Paris ?
Quand j’étais en prépa, j’adorais ce que je faisais. D’ailleurs, j’étais assez bonne, j’ai même validé ma première année. Mais finalement je ne me voyais dans aucune des spécialités proposées en 2ème année. Je me suis renseignée sur l’école ISCPA car des amis y étudiaient, je regardais régulièrement leur compte Instagram et leur site web. Je savais que faire mes études dans cette école avait un coût, mais j’ai eu la chance d’être soutenue par mes parents. Aujourd’hui je ne regrette pas ce choix, je m’épanouis complètement dans ma vie et je sais que j’ai trouvé ma voie !
Tu es en Bachelor Journalisme à l’ISCPA Paris. Peux-tu nous parler un peu plus en détail de ta formation ?
Ce qui est bien avec l’ISCPA, c’est qu’en arrivant, tous les étudiants partent du même niveau. Je suis arrivée sans aucune connaissance en journalisme, sans avoir jamais ouvert de logiciel de montage ou même tenu une caméra. Tout ce que je savais faire, c’était rédiger des dissertations de 15 pages. J’y ai tout appris.
Nous avons commencé la première année avec des cours liés à l’écriture : techniques pour la presse écrite (écritures journalistiques), analyse de l’actualité, géopolitique, écriture d’interviews, de reportages…
Puis nous avons commencé les cours plus “techniques” : radio, TV… En radio, nous nous entraînons à la rédaction de flashs infos, de brèves, d’enregistrements de reportages. Je me rappelle que le jour de la déclaration de guerre de la Russie le 24 Février, le prof nous a fait aller Place de la République pour recueillir des témoignages.
En télévision, nous sommes encadrés par plusieurs professeurs, dont un qui travaille chez BFMTV : il m’a littéralement tout appris ! Les techniques de cadrage et de tournage, comment tenir et faire fonctionner une caméra. C’est grâce aux cours à l’ISCPA que j’ai compris que je voulais faire de la télévision et pas autre chose. Ce que j’aime, c’est prendre ma caméra, tourner mes images, trouver les intervenants et monter mon sujet pour que ce soit propre à mon style.
Comment définirais-tu l’ambiance à l’ISCPA ?
On se crée sa propre petite famille à l’ISCPA. C’est une école à taille humaine : tout le monde se tutoie, on se sent très proches des responsables des admissions ou des membres de la pédagogie. Il y a beaucoup d’entraide entre les étudiants. Si je suis en difficulté ou que j’ai une petite baisse de moral, je n’ai pas peur de demander de l’aide, je sais que les autres étudiants seront là pour moi. On sort souvent entre nous, même avec les autres filières, c’est vraiment agréable de venir à l’école !
Tu as fait un stage chez CNEWS lors de ta première année à l’ISCPA. Peux-tu nous en dire un peu plus ?
En première année à l’ISCPA, la période de stage obligatoire est de 2 mois minimum. Pour ma part, comme j’avais validé ma première année de prépa, j’étais considérée comme une bac+2. C’est pourquoi CNEWS m’a proposé un stage de 3 mois ! J’ai évidemment dit oui.
Je me suis très vite adaptée chez CNEWS. C’est très différent de l’école : on rentre dans la vraie vie professionnelle ! Il faut aller vite, bien travailler, on n’a pas le droit à l’erreur, et c’est normal !
J’ai eu trois postes différents au cours du stage. J’ai d’abord été chargée du bandeau : je recevais les dépêches de l’AFP (Agence France Presse), je devais sélectionner les informations (en accord avec la rédactrice en chef), je devais les ré-écrire et les diffuser sur le bandeau noir affiché en bas des émissions. Tout le monde commence par là, ce que je trouve bien car cela permet de savoir hiérarchiser l’information, c’est intéressant.
Ensuite, pendant un mois et demi, j’ai été assistante présentateur. J’étais en charge de la rédaction de tous les lancements des JT. Tous les lancements énoncés à l’antenne par les présentateurs, c’était moi qui les rédigeais. Avoir ce rôle quand on est en première année, c’est juste génial !
Enfin, j’ai fait ce qu’on appelle le “bocal”. Cela consiste à découper les sons, découper les images, verbatimer toutes les prises de paroles des chefs d’État ou de personnalités pour habiller les émissions….
Ce stage s’est tellement bien passé qu’ils m’ont proposé de revenir cette année ! Je commence dans quelques jours un nouveau stage chez CNEWS.
Qu’est-ce qu’une journée type en stage chez CNEWS ?
Quand j’étais en bandeau, je travaillais en horaires décalés. Je faisais 5h30-13h30, 9h-18h ou 17h-00h, c’est les horaires de toute la rédaction. En arrivant, je me connectais directement sur Dalet (un outil permettant la production et la diffusion d’informations pour la télévision, la radio et le numérique). Je prenais connaissance des dernières informations et reprenais le travail de la personne qui me précédait.
Quand j’étais assistante présentateur, je travaillais en horaires fixes, de 9h à 18h. Dès mon arrivée au travail à 9h, j’allais en conférence de rédaction de 9h à 9h30 : c’est une réunion durant laquelle on discute de tous les sujets de la journée, ce dont les présentateurs vont parler dans leurs émissions. Puis j’allais à mon poste, je me référais au conducteur (un document qui décrit techniquement le déroulement de l’émission), et en fonction des thèmes je faisais mes recherches et rédigeais mes lancements. Et ça, toutes les heures !
C’est génial d’avoir ces responsabilités en étant seulement stagiaire, non ?
Oui ! Et j’ai même eu l’occasion de former à mon poste des étudiants en master de journalisme. Ce qui est vraiment super chez CNEWS, c’est qu’ils donnent leur chance à tout le monde. Ils font tout pour qu’on réussisse. Je n’ai jamais ressenti le fait que je sois stagiaire en première année, on m’a toujours considérée comme une journaliste à part entière.
Qui étaient tes interlocuteurs au quotidien ?
La plupart du temps, j’étais avec la présentatrice Nelly Benac. Elle a toujours été adorable avec moi, elle me disait que je faisais du très bon travail et qu’elle était très satisfaite de moi. Ça m’a vraiment donné confiance en moi. Si une présentatrice qui connaît aussi son métier me dit ça, c’est que je peux réussir ! J’étais basée sur l’émission 90 minutes info donc j’étais aussi en contact régulier avec Anthony Favalli, Thierry Cabannes, Mickaël Dorian…
Peux-tu nous raconter une anecdote sur ton expérience ?
Je me rappelle que le dernier JT était celui de 16h, et il fallait parfois que je descende à la dernière minute en courant pour donner mes fiches au présentateur ! Je me retrouvais en panique à 15h55, je n’avais pas imprimé mes feuilles et je devais encore prendre l’ascenseur. J’arrivais en courant jusqu’au plateau devant tous les invités déposer les feuilles et je m’en allais ! 😂
Selon toi quelles sont les 3 qualités essentielles pour être un bon journaliste ?
- Être sociable : si tu es timide, le journalisme n’est pas fait pour toi !
- Être curieux
- Être polyvalent : savoir tout faire, s’intéresser à tout !
As-tu des conseils à donner aux étudiants actuels et aux futurs étudiants qui souhaitent se lancer dans le journalisme et trouver le stage de leur rêve ?
Il faut ne jamais lâcher. On nous apprend en journalisme à “forcer avec les gens”. Par exemple, quand on veut une interview, si la personne que l’on cherche à joindre ne répond pas, il faut la rappeler jusqu’à ce qu’elle nous réponde ! Qui que ce soit : des politiques, des sociologues… Si on dérange quelqu’un, il ne nous répondra pas, nous enverra un message ou nous rappellera plus tard. Si la personne répond, c’est qu’on ne la dérange pas.
Pour entrer dans une entreprise, il faut montrer que vous pouvez le faire, et montrer ce qui vous plaît dans le journalisme. Aujourd’hui, les rédactions cherchent des couteaux-suisses : radio, télé, presse écrite, vous devez tout savoir faire !
Si vous êtes timide, il faut vaincre ça, car pour être journaliste il faut apprécier le contact avec les autres. Le journalisme, c’est s’informer pour informer les autres. Il ne faut pas avoir peur de parler.
Quel a été le rôle de l’ISCPA dans ton stage ?
Je me suis sentie accompagnée tout le long. Il faut savoir qu’à l’ISCPA, nous avons à disposition une plateforme qui s’appelle Job Factory et des cours de mission professionnelle avec Jérôme Thirion. Jérôme nous aide à rédiger nos CV, nos lettres de motivation, et nous les corrige. Job Factory nous envoie beaucoup d’offres de stages en journalisme. Même lorsque j’étais en stage l’année dernière, je restais en contact avec Matthieu Delaherche (Responsable Développement & Communication à l’ISCPA) pour lui dire comment se passait mon stage.
Si nous disposons d’un accompagnement, c’est quand même à nous de chercher et trouver nos stages. Et c’est normal, car c’est comme ça que ça se passe dans la vie professionnelle ! Je pense que le fait d’être indépendant sur nos recherches est formateur pour nous. Plus tard, quand on sera diplômé, ce n’est pas l’école qui va nous trouver une rédaction 😉
Recommanderais-tu à un étudiant de faire ses études de journalisme à l’ISCPA Paris ? Si oui, pourquoi ?
Personnellement, je me sens vraiment bien à l’ISCPA, et j’y apprends TOUT ! Le fameux couteau-suisse dont je parlais tout à l’heure, je le suis déjà, dès la 2ème année ! Nous avons des intervenants qui ne sont pas des professeurs mais des professionnels toujours en poste. Et qui de mieux placé qu’un journaliste pour nous apprendre le métier ?
Les intervenants sont là pour nous, font partie de notre réseau, nous n’avons pas peur de faire appel à eux.
Si des étudiants souhaitent te contacter pour échanger avec toi à propos de ton expérience ou ta formation, où peuvent-ils te joindre ?
Instagram: Louise.bsch
Linkedin: Louise Beschizza