[ALUMNI] Entreprendre après Sup de Pub Bordeaux : les histoires de Petit Ours Blanc et La Veilleuse des Parents

étudiants entrepreneurs

Partager cet article

Après avoir terminé leurs études, certains étudiants font le choix de rechercher un job, et d’autres de goûter à l’entrepreneuriat ! C’est le choix qu’ont fait Marie-Eva et Esther, deux diplômées de l’école Sup de Pub Bordeaux. Nous les avons rencontrées afin d’échanger sur leurs parcours, leur vision de l’entrepreneuriat et les valeurs qui lient leurs deux projets, la Veilleuse des Parents et Petit Ours Blanc. 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Marie-Eva, La veilleuse des Parents : Je m’appelle Marie Eva Ruton-Serres, j’ai 23 ans et je suis originaire du Médoc, près de Bordeaux. J’ai été élève à Sup de Pub Bordeaux en Master Direction Artistique. A la fin de ma scolarité, j’ai fait le choix de monter ma propre boîte suite à un projet de création d’entreprise proposé par Sup de Pub Bordeaux durant la 5ème et dernière année d’études. De ce projet d’école est né La Veilleuse des Parents, entreprise que j’ai créée avec Nicolas et Pierre-Luc, deux autres étudiants de Sup de Pub.

Esther, Petit Ours Blanc : Je m’appelle Esther Bertin, j’ai 25 ans et je suis originaire de Biarritz au Pays Basque. Je suis diplômée de Sup de Pub Bordeaux, où j’ai passé mes trois dernières années d’études. J’ai eu la chance de beaucoup voyager, depuis mon plus jeune âge, et notamment en Australie durant mes études. Dans le cadre du projet de 5ème année à Sup de Pub, je souhaitais monter un projet dans lequel je pourrais défendre mes valeurs : c’est là qu’est née l’idée de créer Petit Ours Blanc.

Quel a été votre parcours scolaire ?

Marie-Eva, La veilleuse des ParentsJe suis arrivée à Sup de Pub Bordeaux juste après mon bac, en 1ère année. J’y suis restée jusqu’en 5ème année, en spécialisation Direction Artistique, car j’ai toujours su que je voulais être Directrice Artistique.

Esther, Petit Ours Blanc : Depuis longtemps, j’étais attirée par le milieu de la petite enfance. Mais finalement j’ai fait le choix de me diriger vers la communication. J’ai commencé par un DUT Information Communication option Publicité au Havre, puis, après un passage de quelques mois en Australie, j’ai intégré Sup de Pub en 3ème année et j’ai poursuivi jusqu’en Master, spécialité e-Commerce.

Comment et quand est né votre projet ?

Marie-Eva, La veilleuse des Parents : Tout est parti du “projet professionnel” que nous devions mener par groupe en 5ème année. C’est un projet qui s’étale sur toute l’année, et durant lequel nous devons trouver une idée de startup à créer. Pendant l’épidémie de COVID, j’ai été confrontée au post-partum très difficile de ma sœur. Bien que je l’ai vécu d’un œil extérieur, je me suis toujours dit que ce n’était pas normal qu’elle n’ait pas reçu d’aide à ce moment-là. De là est née l’idée de créer quelque chose pour que les parents aient accès à de l’information sur ces sujets. Au départ, c’était une application payante, puis c’est devenu un média en Janvier 2023.

Esther, Petit Ours Blanc : Comme Marie-Eva, Petit Ours Blanc est né suite au projet de 5ème année. Quelques mois avant, mon voyage en Australie m’avait fait prendre conscience des enjeux du monde actuel et avait changé ma vision de la consommation. C’est pourquoi j’ai soumis l’idée de Petit Ours Blanc à mon groupe. Nous avons travaillé toute l’année dessus, et, au moment de l’oral, les coachs nous ont poussé à aller plus loin et à postuler à l’incubateur de l’INSEEC pour bénéficier d’un accompagnement, ce que nous avons fait.

Pouvez-vous nous présenter votre projet ?

Marie-Eva, La veilleuse des ParentsLa Veilleuse des Parents, c’est le média dédié à la parentalité : on en parle sans tabou et sans jugement ! Nous délivrons de l’information telle qu’elle est, et essayons au maximum de la vulgariser. Nous disposons d’un réseau de professionnels qui travaillent pour nous et partagent leurs expertises, et nous partageons également des témoignages de parents. Nous sommes présents sur Instagram, Youtube, Linkedin et TikTok.

Esther, Petit Ours Blanc : Petit Ours Blanc est un service de location de box de vêtements pour bébés, de la naissance jusqu’à trois ans. Il est né de plusieurs constats : les bébés grandissent très vite, les vêtements coûtent cher, il y a beaucoup de gaspillage dans la production de prêt-à-porter bébé… Aujourd’hui, je propose une solution de déstockage aux marques premium du prêt-à-porter pour bébés : en rachetant leurs invendus ou fins de collection, je redonne vie aux vêtements grâce à la location sous forme de box.

Les jeunes parents passent commande sur le site, ils ont simplement à répondre à un questionnaire nous permettant d’avoir plus d’informations sur le bébé (style, sexe, taille…) puis ils reçoivent une box “surprise” de 10 articles dont ils peuvent profiter pendant trois mois, pour 149,90€. Une fois que les articles sont trop usés pour être re-loués, ils font l’objet de dons à des associations pour continuer leur vie. C’est un projet conçu sur l’éco-responsabilité.

Avec qui avez-vous monté ce projet ?

Marie-Eva, La veilleuse des Parents : Mes associés s’appellent Nicolas et Pierre-Luc. Nicolas est plutôt orienté sur les sujets liés à l’aspect commercial et la stratégie globale. Pierre-Luc, lui, s’occupe des relations avec les parents et participe au tournage et montage des interviews vidéos. Enfin, moi en tant que directrice artistique, je m’occupe de la création des posts sur les réseaux sociaux, et de la préparation des tournages. Nous nous sommes donnés tous les trois un an. Un an pour donner sa chance au projet et le porter le plus loin possible ! Dans un an, nous ferons un point sur l’évolution de la marque.

Esther, Petit Ours Blanc : Au départ, nous étions un groupe de 5. Mais le projet a connu quelques changements, et les filles de mon groupe ont fait le choix de quitter le projet pour des raisons personnelles. Pour ma part, je voulais aller au bout des choses, je voyais qu’il y avait quelque chose à faire, donc j’ai fait le choix de continuer l’aventure seule !

Quels chiffres pouvez-vous communiquer sur vos projets ?

Marie-Eva, La veilleuse des Parents : Sur Instagram, nous avons créé une communauté de 1400 followers (mais les chiffres augmentent chaque semaine !), cumulons plus de 40 000 vues sur nos vidéos et avons touché plus de 60 000 comptes. Sur TikTok, nous avons cumulé 22 000 vues au total ! On commence à collaborer avec des marques qui nous rémunèrent, c’est comme ça qu’on arrive à se dégager une petite rémunération, comme les influenceurs, on parle de leur marque en leur donnant de la visibilité sur nos réseaux.

Esther, Petit Ours Blanc : Depuis janvier, nous avons 15 box en location à travers la France. Nous comptons 71 marques référencées dans le dressing Petit Ours Blanc.
Une communauté grandissante sur notre vitrine principale qui est notre page Instagram, notamment grâce à des partenariats avec des médias comme La Veilleuse des Parents et autres qui souhaitent donner un coup de pouce aux nouvelles marques pleines de sens !
4 passages radios, une dizaine d’articles entre la presse écrite et digitale, la présence sur un salon French Tech, et ça ne fait que commencer… Le challenge de cette innovation est d’éduquer les parents à consommer autrement en faisant gagner tout le monde, et ça c’est un vrai défi au quotidien !

Qu’est-ce qui est le plus dur lorsqu’on se lance dans l’entrepreneuriat ?

Marie-Eva, La veilleuse des Parents : Nous avons été confrontés à plusieurs difficultés. La première a eu lieu en sortant de l’école, nous avons été à la rencontre de différents incubateurs et nous nous sommes pris un mur. Selon eux, nous n’étions pas prêts, notre modèle économique n’était pas le bon, nous n’avions pas le réseau pour… : c’était la désillusion totale. Finalement, c’est grâce à ce rendez-vous avec une directrice de pépinière que nous avons pu voir la vérité en face, et faire évoluer La Veilleuse des Parents en un média digital.

La deuxième est celle de la légitimité. Dans notre média, nous parlons parentalité et on nous dit souvent “mais comment parler de parentalité sans être vous-même parent ?” alors que, justement, nous pouvons apporter un regard neutre sur la situation ! Heureusement, et notamment sur Instagram, la communauté liée à la parentalité est hyper bienveillante ! Et depuis le lancement de notre média, nous nous sommes entourés d’une dizaine de professionnels de santé et de la parentalité afin d’obtenir cette légitimité.

Qu’est-ce que vous préférez dans votre quotidien d’entrepreneur ? Qu’est-ce que vous aimez le moins ?

Marie-Eva, La veilleuse des Parents : Ce que j’aime le plus, c’est la flexibilité que l’entrepreneuriat apporte. On peut bosser n’importe où, n’importe quand ! C’est un vrai plus en terme d’organisation. J’aime aussi le fait d’expérimenter d’être son propre patron, c’est une super expérience quand on a connu que du salariat avant. Je me suis révélée dans ce rôle d’entrepreneure !

Ce que j’aime le moins, c’est la charge mentale que cela implique. On y pense tout le temps, même le week-end. Et même quand on veut faire une pause, on fait de la veille en permanence en allant sur les réseaux sociaux. On ne déconnecte jamais et c’est un stress de savoir que tout repose sur nous.

Esther, Petit Ours Blanc : Ce que j’aime le plus, c’est de pouvoir m’organiser comme je veux, mais d’avoir quand même la possibilité d’échanger au quotidien. J’ai la chance d’être non seulement accompagnée par l’incubateur de l’INSEEC mais aussi par un incubateur parisien relié à Sup de Pub, la FabriK. Cela me permet d’avoir accès à des locaux, de garder un cadre de travail et de pouvoir échanger avec d’autres entrepreneurs, c’est une vraie source de motivation.

Ce que j’aime le moins, c’est la solitude qu’on peut ressentir parfois, et l’aspect financier. Car forcément, quand on regarde autour de soi, on peut se poser des questions, mais je sais pourquoi je fais ces sacrifices et ça me motive !

As-tu reçu un conseil particulièrement utile que tu pourrais partager ?

Marie-Eva, La veilleuse des Parents : Je dirais qu’il faut se faire confiance, se lancer et en parler, recueillir des avis extérieurs. Il faut également savoir bien s’entourer, avec des personnes de confiance et ayant des compétences complémentaires.

Esther, Petit Ours Blanc : Il faut savoir bien s’entourer et savoir se détacher des avis de la famille et des amis, qui sont souvent très positifs mais pas toujours neutres. Il faut savoir écouter les avis de plusieurs personnes et ne pas concentrer sur un retour en particulier. Le choix des associés est aussi à prendre en compte. Il y a une vraie réflexion à mener : faut-il s’associer avec des copains / copines par exemple ?

Quelle est la nature de la collaboration mise en place entre Petit Ours Blanc et La Veilleuse des Parents ?

Marie-Eva, La veilleuse des Parents : Nous avons été mis en relation avec Esther de Petit Ours Blanc grâce à une relation commune. En tant qu’anciennes de Sup de Pub, nous avons tout de suite décidé de collaborer ensemble, sur un échange de visibilité sur nos réseaux sociaux dans un premier temps. C’est un moyen de se soutenir entre petites boîtes qui viennent juste de naître. Et c’est aussi un moyen pour nous de mettre en avant des problématiques liées à la parentalité : notamment la charge mentale, le fait que les habits coûtent chers… Ça permet de les sensibiliser sur des causes liées à l’environnement, la surconsommation, c’est des sujets qui nous tiennent à cœur !

Auriez-vous entrepris sans Sup de Pub Bordeaux ?

Marie-Eva, La veilleuse des Parents : Non, sans ce projet d’école, je pense que La Veilleuse des Parents n’aurait jamais vu le jour. Si nous n’avions pas eu la base des cours, et toute l’aide apportée par Sup de Pub, je ne pense pas que nous l’aurions fait. C’est grâce à nos études si nous en sommes là aujourd’hui. Nous étions accompagnés par des tuteurs, des professeurs qualifiés dans ce domaine. Nous sommes d’ailleurs restés en contact avec notre tuteur Christopher Petit, qui est le gérant des Burgers de Colette. Il nous a aidé de A à Z, et a été présent pour nous, même après la fin de l’école. Quand on s’est lancé, on faisait des rendez-vous avec lui pour lui parler de nos inquiétudes et il nous rassurait, nous donnait des conseils. L’accompagnement à Sup de Pub, c’est vraiment un gros point positif.

Esther, Petit Ours Blanc : Non, à la fin de mes études, je me voyais rechercher un poste de salarié, comme beaucoup de personnes autour de moi. Finalement, au moment de l’oral, les coachs nous ont tellement encouragés à continuer, ils ont vu que nous étions vraiment investies. L’accompagnement de Sup de Pub a vraiment été une impulsion.

Conseillerais-tu Sup de Pub à un futur étudiant en communication / publicité ?

Marie-Eva, La veilleuse des Parents : Personnellement, je porte un avis très positif sur l’école : j’ai passé 5 ans formidables ! La qualité de l’enseignement était vraiment bonne, la philosophie de l’école et des intervenants aussi, ils sont bienveillants et très compétents dans leurs domaines. Alors certes, il y a beaucoup de travail, on passe pas mal de nuits blanches et on fait des heures supp’ mais ça en vaut la peine parce que maintenant, nous sommes des machines !

Esther, Petit Ours Blanc : Je le recommande à 300% ! J’ai beaucoup appris à l’IUT Infocom mais c’est mon passage à Sup de Pub qui m’a vraiment permis de me spécialiser. On peut facilement mettre en pratique l’aspect théorique vu en cours au sein des entreprises qui nous accueillent en alternance. J’ai beaucoup appris, notamment grâce à l’option Digital et e-Commerce. Nous étions une petite classe, donc l’entente était vraiment top ! Il y a de la pratique au sein de la formation ce qui permet d’être efficace en entreprise. Pour la formation, le lieu, et l’esprit de l’école, je recommande !

Les derniers articles postés 👇🏻

Ce site internet utilise des cookies. Les cookies se souviennent de vous et permettent de vous fournir une meilleure expérience en ligne. En savoir plus.