[ALUMNI] D’étudiant à journaliste chez BFMTV, le parcours d’Alixan, alumni ISCPA Lyon

Alumni de l'ISCPA Lyon

Partager cet article

Pourrais-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Alixan, j’ai 22 ans, je suis né dans le sud de la France à côté de Nice et j’ai grandi en Bourgogne. J’ai vécu à Lyon pour mes études à l’ISCPA, à Barcelone pour mon stage de fin d’études et désormais je vis à Paris, pour mon job actuel. Je suis quelqu’un de curieux, j’aime beaucoup parler des langues étrangères et j’essaie depuis toujours de rester au courant des actualités et du monde qui nous entoure en général. 

Comment as-tu développer ton intérêt pour le journalisme ?

Pour ma part, c’est assez différent de beaucoup de gens, pour qui être journaliste était un rêve depuis toujours. C’est venu assez tard. Depuis que je suis gamin, je suis pas mal l’actualité, j’étais toujours devant les JT mais je n’avais jamais pensé à en faire mon métier. En terminale, en discutant avec mes parents à table de mon orientation, c’est venu tout seul, mon père m’a dit “et pourquoi pas journaliste ?” et je me suis dit “ah ben oui !

Finalement, tout s’est fait très naturellement. L’ISCPA était la toute première école que j’ai trouvée, c’était aussi la plus proche de chez moi. Je suis allé visiter l’école puis très vite j’ai passé le test d’entrée qui s’est super bien passé ! C’est comme ça que je me suis mis dans les rails professionnels du journalisme.

 

💡 L’ISCPA est une école de journalisme, communication et production basée à Paris, Lyon et Toulouse et qui propose des formations du Bac au Bac+5. 

Peux-tu nous détailler un peu plus ta formation à l'ISCPA Lyon ?

J’ai suivi le Bachelor Journalisme en 3 ans de l’ISCPA Lyon. La première année de Bachelor Journalisme est particulièrement centrée sur la presse écrite, c’est “la base du métier” : si on sait écrire pour la presse écrite, globalement en modifiant un peu cette base, on peut arriver à faire de l’écriture radio ou télévision. On apprend le montage télé, le montage radio, on apprend à améliorer sa voix… Nous avons énormément de pratique.

Dès la deuxième année, on crée des magazines de A à Z, de la maquette à la ligne éditoriale. On crée des reportages radios, télé, des magazines longs formats… L’apprentissage théorique dure peu de temps, on est directement lancé dans du concret. Et pour les futurs employeurs, c’est vraiment cool de pouvoir dire “j’ai fait ça, j’ai collaboré sur ça…”.

Au-delà de l’aspect purement géographique, ce que j’ai vraiment apprécié avec l’ISCPA, c’est le fait de savoir qu’en sortant de cette école, je pourrais faire tous les types de journalisme (presse écrite, radio, télé, web). C’est pour moi le vrai point positif de cette école : nous former à tout type de support médiatique.

Quel est ton parcours professionnel ?

Le deuxième gros point positif de l’ISCPA (et je ne suis pas le seul à le penser!), c’est le fait de faire des stages tous les ans. Dès la première année, nous avons 3 mois de stage obligatoires, 3 mois également en 2ème année et 5 à 6 mois en troisième année. C’est génial, car c’est vraiment là qu’on se rend vraiment compte si le journalisme est fait pour nous. 

Pour en revenir à mon expérience, j’ai eu beaucoup de chance. J’ai toujours été intégré à part entière dans des rédactions, avec de vraies responsabilités. En première année, j’ai fait 3 mois de stage au Dauphiné Libéré à Annecy, dans de la PQR donc (presse quotidienne régionale). C’est trop bien car il n’y a pas une journée qui se ressemble, on peut aussi bien écrire sur le frelon asiatique le matin puis faire de la politique locale dans l’après-midi… Ça s’est tellement bien passé qu’ils m’ont proposé de poursuivre 2 mois de plus en CDD.

En deuxième année, j’étais en stage au Progrès, le journal local de Lyon. J’ai trouvé ce stage grâce à l’ISCPA, qui entretenait de bons rapports avec la rédaction du Progrès. J’étais à la locale de l’Ouest Lyonnais, et niveau missions, c’était assez proche de mon expérience au Dauphiné Libéré.

En troisième année, j’étais en stage dans un média qui s’appelait FILD, un magazine d’actualités internationales et de grands reportages, basé à Barcelone. J’étais vraiment content de pouvoir vivre une expérience à l’étranger, et voir comment ça se passe là-bas. Comme au Dauphiné Libéré, ça s’était très bien passé et ça a été une expérience qui m’a fait grandir professionnellement et personnellement. Ils m’ont gardé à la fin de mon stage, je suis resté plus d’un an là-bas finalement. C’était mon premier contrat “long”. Malheureusement, le média s’est arrêté.

En quoi consiste ton métier aujourd'hui ?

J’ai commencé mon contrat chez BFM en juin 2022. Il faut savoir qu’il y a plusieurs services chez BFM : BFM TV, BFM Business et BFM Régions, notamment. Je travaille donc pour BFM Régions, qui regroupe 10 antennes, soit 10 chaînes locales (BFM Paris Ile-de-France, Lyon, Alsace, Normandie, DICI (Alpes du Sud), Lille et Littoral (le Nord), Marseille Provence, Toulon Var & Nice Côte d’Azur). 

Alixan dans le contexte de son métier de journaliste

Elles diffusent de l’actualité très locale. Avec mes collègues, j’ai plusieurs missions : écrire des articles, s’occuper des réseaux sociaux en collaboration avec notre Community Manager, découper les sujets des antennes pour les envoyer sur les réseaux sociaux, faire le scroll (les infos qui défilent en bas d’écran)…

En fait, pour résumer, on fait énormément de choses, sauf les reportages télé qui sont faits par les équipes en région directement.

Nous sommes un service de 15 personnes pour gérer ces antennes locales. Nous avons 5 types d’horaires, qui changent régulièrement pour assurer qu’au moins deux personnes puissent traiter l’actualité dans nos régions de 6h à minuit. Chaque créneau a donc ses particularités. C’est un métier et un rythme qui dépend énormément de l’actualité, certaines journées sont calmes, d’autres beaucoup moins.

As-tu fais des rencontre qui t'ont marqué ?

Il n’y a pas une seule rencontre en particulier. Quand on est journaliste, peu importe le poste ou l’endroit, on fait toujours des rencontres super intéressantes : de l’agriculteur qui te raconte une histoire très personnelle, à un politique qui fait de la langue de bois et qui n’est pas forcément intéressant, à un collègue qui devient un ami… C’est des rencontres au quotidien !

Quel conseils donnerais-tu à un futur étudiant en journalisme ?

Il ne faut pas avoir peur de faire des candidatures spontanées, et ne pas attendre qu’un média publie une offre pour postuler. Si on en a envie, il faut montrer qu’on en veut et avec un peu de chance, ça marchera ! La profession est assez unique encore aujourd’hui : certains arrivent dans le métier avec aucune formation, d’autres avec un Master… Il ne faut pas avoir peur !

Selon toi quelles sont les trois qualités d'un bon journaliste ?

En tout premier, la curiosité ! Si on n’aime pas l’actualité et qu’on n’aime pas essayer de chercher, c’est peut-être que le métier de journaliste n’est pas fait pour vous.

Ensuite, la persévérance, parce que c’est un beau métier mais c’est un métier difficile d’accès (beaucoup de gens veulent être journalistes !) et un métier précaire (on ne gagne pas énormément au début). C’est aussi un métier jugé, beaucoup de gens ne nous aiment pas, à une époque les journalistes étaient les moins aimés de France, avec les politiques ! C’est un métier qui ne fait pas consensus, on parle de l’opinion des gens donc forcément ça polarise.

Et puis enfin être malin, il y a une expression que beaucoup de journalistes disent quand on cherche une info : “Si la porte est fermée, passe par la fenêtre !”, et c’est vraiment ça !

Si des étudiants souhaitent te contacter, où peuvent-ils le faire ?

Ils peuvent me suivre et parler avec moi sur Twitter : @LavorelAlixan 😉

Les derniers articles postés 👇🏻

Ce site internet utilise des cookies. Les cookies se souviennent de vous et permettent de vous fournir une meilleure expérience en ligne. En savoir plus.