La saison des entretiens d’embauche est officiellement ouverte. Tu t’es déjà renseigné(e) sur les questions auxquelles tu pouvais être amené(e) à répondre pendant cet échange, mais connais-tu les questions pièges ? Eh oui, il arrive parfois que ton recruteur veuille te pousser dans tes retranchements avec des questions un peu plus délicates et le Capitaine te donne des conseils pour y répondre avec brio.
« Question piège » ne veut pas nécessairement dire « question déplacée » attention. Une question déplacée n’a pas sa place dans un entretien d’embauche, mais de temps en temps les recruteurs posent quelques questions déstabilisantes, pour voir de quel bois tu te chauffes.
Les questions pièges en entretien d’embauche
Quel est votre plus grand défaut ?
Un grand classique lors des entretiens d’embauche. Ton recruteur te pousse dans tes retranchements et attend de toi que tu le surprennes. Nous te conseillons alors de transformer un défaut en une qualité déguisée ou alors, si tu veux jouer la carte de l’honnêteté pure, tu peux parler d’un défaut et de comment tu travailles pour le faire disparaître.
Par exemple : « J’ai tendance à ne pas beaucoup déléguer mon travail, mais j’apprends petit à petit à travailler main dans la main avec mes collègues de travail pour partager les tâches. » C’est un défaut, certes, mais qui prouve que tu veux bien faire et que tu ne te reposes pas plus que de raison sur tes collègues. Donc, hop, ça devient un atout.
Attention, nous te conseillons d’éviter le vu et revu « je suis trop perfectionniste ». Ton recruteur sera bien plus interpellé par quelque chose qu’il n’entend pas à chaque entretien.
Pourquoi devrions-nous vous embaucher plutôt qu’un(e) autre candidat(e) ?
Face à cette question, le recruteur attend de toi que tu te mettes en avant, mais que tu saches rester humble tout de même. Tu peux alors mettre en avant tes compétences techniques, les acquis de tes études, de tes différentes expériences professionnelles et, surtout, ta motivation. Le but est que tu montres à l’entreprise que tu as une réelle valeur ajoutée.
Attention, de ne pas tomber dans un portrait trop arrogant ou prétentieux…
Pourquoi avez-vous quitté votre dernier emploi ?
Question très glissante… Peu importe les raisons qui t’ont poussé(e) à quitter ton dernier emploi, ne parle pas en mal de ton dernier employeur, ça ne donnerait pas une bonne image de toi au recruteur. Alors, sois honnête, mais reste le plus positif(ve) possible !
Par exemple : « J’étais à la recherche de nouvelles opportunités pour développer mes compétences et relever de nouveaux défis. »
Où vous voyez-vous dans 5 ans ?
Tu peux alors répondre que tu as des ambitions, mais attention, il faut qu’elles soient réalistes et alignées avec le poste proposé et l’entreprise.
Par exemple : « Je me vois progresser dans ce domaine, idéalement dans un poste avec plus de responsabilités, tout en contribuant aux objectifs de l’entreprise. »
Parlez-moi d’une erreur que vous avez commise et comment vous l’avez gérée ?
À cette question, tu peux répondre par une erreur où tu as appris véritablement quelque chose de significatif. Tu peux également expliquer comment tu l’as corrigée et les acquis que tu en as tirés.
Comment gérez-vous le stress ou la pression ?
Tu peux donner un exemple concret d’une fois où tu as géré ton stress de manière efficace. Et n’oublie pas également de parler de tes techniques de gestion du stress, comme la priorisation des tâches, les pauses, l’exercice, etc.
Il ne faut pas que tu caches ton stress si tu es une personne anxieuse, en revanche il faut que tu prouves au recruteur que ce n’est pas un frein pour toi, quelle que soit la mission, et que tu sais l’apprivoiser pour le rendre constructif.
Qu’est-ce qui vous motive vraiment ?
Attention, ici, ne réponds en aucun cas « l’argent », ça ne renverra pas une très bonne image de toi (quand bien même c’est une très grande motivation). Réponds honnêtement, mais assure-toi que ta réponse est bien en adéquation avec le poste proposé.
Par exemple : « Je suis motivé(e) par les défis et les opportunités d’apprendre de nouvelles compétences. »
Quelles sont vos attentes salariales ?
Ce n’est pas véritablement une question piège, mais c’est une question qui peut largement déstabiliser. Nous te conseillons alors de faire des recherches de ton côté pour avoir une idée précise des salaires proposés pour ce type de poste. Donne une fourchette réaliste et indique que tu es ouvert(e) à la discussion.
Par exemple : « D’après mes recherches, je m’attends à un salaire compris entre X et Y, mais je suis ouvert(e) à discuter selon les avantages qui peuvent être offerts. »
Attention à ne pas donner une estimation trop basse, qui laisserait penser que tu te sous-estimes, ou bien trop haute, qui laisserait alors penser que tu te surestimes.
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